Où recruter des travailleurs indépendants? Au delà des agences de placement
Pour une compagnie, plusieurs raisons expliquent le choix de plus en plus fréquent d’engager un travailleur indépendant se présentant au bureau avec une compétence ciblée. On parle ici d’un employé journalier, prêt à travailler sur une base temporaire, contractuelle, saisonnière ou à temps partiel. Soyons francs, le besoin peut souvent être celui d’une expertise ou d’une surcharge de travail sans que, pour autant, il soit nécessaire d’engager une personne à temps plein. La question se pose donc : où peut-on trouver des travailleurs appropriés à de telles situations? Traditionnellement, au sein de compagnies de recrutement temporaire comme les Services Kelly.
Quelles sont vraiment les options pour l’équipe de ressources humaines quand ils sont à la recherche de personnel qualifié mais temporaire? En voici quelques-unes :
1- Des agences de placement : Il s’agit de la méthode habituelle et traditionnelle en la matière. Avec une agence temporaire comme celle des Services Kelly, on engage une personne rémunérée par l’agence selon les besoins en question de la compagnie y faisant appel. Une commission est perçue par l’agence selon le salaire versé à la personne embauchée. Malheureusement, même si un pourcentage significatif est retenu sur le salaire pour les services engagés, il n’y a aucune garantie de pouvoir faire appel au même travailleur une fois le contrat terminé. Aussi, si une compagnie choisit éventuellement de ne plus passer par l’agence et d’engager directement le même travailleur, le coût d’embauche peut devenir très élevé. Il faut dire que l’appel aux agences temporaires est très populaire et se trouve même en constante évolution. On parle de revenus annuels de 98,3 milliards en 2011 et de 104,8 milliards en 2012. Selon le Globe and Mail, 13,6% des effectifs canadiens proviennent d’agences de travail temporaire. La demande d’embauche de travail temporaire aurait plus que triplé et désormais, l’embauche à temps permanent aurait reculé de 14,2% en 2009 à 3,8% en 2012. De plus, si l’on regarde les chiffres concernant l’embauche à temps permanent au niveau des provinces, on remarque que c’est l’Ontario et la Colombie-Britannique qui en détiennent le plus haut taux. Comme la croissance des besoins à temps partiel continue à se faire sentir-notamment en raison de l’augmentation de professionnels à la recherche de travail flexible et du gain des compagnies à augmenter leur productivité tout en réduisant leurs coûts- le nombre d’options et possibilités de travail contractuel augmente également. Voilà qui menace l’appel aux agences de travail temporaire au fur et à mesure que de nouvelles méthodes de contractualisation se développent.
2- Portails de gestion de carrière en ligne : De nombreux portails de gestion de carrière en ligne sont au service des compagnies à la recherche de main-d’œuvre. Même les plus connus comme «Monster» ou «Workopolis» s’alignent déjà vers l’optique du placement temporaire. Dans un tel cas, une compagnie affiche en ligne un poste à combler et une série de candidats se présente selon les différents curriculum vitae ou profils correspondants. Cette façon de procéder peut nécessiter beaucoup de temps si les demandes ne correspondent pas aux besoins de la compagnie en question. Comme ces portails visent surtout l’emploi général, il peut être difficile de trouver un employé pour une compétence particulière et surtout avec une disponibilité particulière. Par exemple, si on recherche un bloggeur, sera-t-il facilement possible de trouver un candidat ayant créé tout un curriculum vitae dédié à cet effet? Avec les portails de gestion, plusieurs personnes pourraient être en mesure de répondre à l’appel, seulement, il devient difficile pour une compagnie d’en être avisée selon ces critères de sélection.
3- Annonces classées en ligne : Publier par l’intermédiaire de sites internet comme« Kijiji» ou« Craigslist» est gratuit. L’inconvénient est de constamment devoir republier son annonce-en l’occurrence, une demande d’emploi-pour demeurer visible sur la page d’accueil, à moins de débourser un certain montant d’argent. De plus, de nombreux travailleurs indépendants se disent craintifs et inquiets à l’idée de partager leurs informations personnelles (courriels, numéros de téléphone) sur de tels sites comme ces derniers ne permettent pas de s’assurer de l’identité de leurs correspondants. Le processus ici est donc unidirectionnel, selon les différentes compagnies publiant leurs demandes d’emploi. Encore une fois, cette façon de faire nécessite beaucoup de temps pour trouver un candidat doté d’une compétence particulière. Ces sites, n’ont finalement, pas été créés pour ce type de demande.
4- Marchés de travailleurs indépendants : On assiste à la croissance de cette alternative depuis les dix dernières années. Des sites comme «Elance» ou «Odesk» permettent à différentes compagnies de publier leurs demandes d’emploi en ligne. L’emphase de ces sites est axée sur le web, visant des travaux d’ordre virtuel, souvent depuis des pays en voie de développement. Ce choix peut constituer une bonne option si l’on est contraint par des restrictions financières et si le travail demandé ne nécessite pas de majeur intéraction directe avec l’employé désiré. Une fois l’annonce publiée, le prix le plus bas suggéré gagne la demande. Dans ce cas, le site conserve le salaire de l’employé jusqu’à la fin du travail. En faisant appel à ce type de services, un coût de 8 à 15% s’applique au paiement du salaire, en plus de certains frais de transaction dans certains cas.
5- Communautés de travailleurs indépendants : Cette dernière option vient se joindre à une communauté locale et professionnelle de travailleurs indépendants. En engageant un travailleur indépendant issu de sa localité, on soutient sa propre communauté. On trouve, en effet, de nombreuses personnes à proximité prêtes à travailler selon des heures flexibles. En les engageant, non seulement on bénéficie d’une compétence particulière, mais on gagne l’opportunité de rencontrer son employeur! N’est-il pas idéal d’engager un travailleur indépendant sans devoir payer de commission à une tierce partie? D’avoir la liberté d’engager la même personne sans la permission d’une agence? N’est-ce pas encore idéal de trouver rapidement le bon employé à la compétence spécifique, ne serait-ce que pour quelques heures? D’être en mesure de consulter son curriculum vitae, son profil, les évaluations d’autres employeurs et sa photo en sachant exactement quel type de travail il recherche, et ce, avant même de le contacter? D’ainsi, avoir sous la main, l’accès à une série de candidats aux compétences précises, au besoin?
Avec www.workhoppers.com, cela devient possible. Les fondatrices du site, deux mamans ayant trouvé une solution aux défis de plus en plus précis en termes de temps et de compétences, ont fondé cette plateforme unique permettant d’engager rapidement des travailleurs à temps partiel ou de façon temporaire. Enfin, une réponse effective à l’image de la société actuelle, au besoin croissant de travailleurs indépendants et à l’horaire flexible.